La rentrée scolaire approche. Cette année sera, pour mon aîné, celle de la préparation à la première communion. En amont, cet été, je me suis concentré avec lui sur les commandements bibliques, déterminé à lui transmettre cette tradition fondatrice, à la fois de la religion dans laquelle il grandit, et de ce qui fait l’homme, de ce qui fait un homme.
Je sais tout le caractère suranné que peut revêtir cette petite entreprise éducative. Ceci dit, j’invite quiconque serait tenté de ricaner à l’idée qu’il existe (encore) des familles où la transmission explicite des traditions religieuses s’exerce ainsi verticalement, à venir en débattre. Passionné de sciences de l’éducation, je serai un excellent client de la discussion.
Toutefois, il n’est pas dans mon intention ici de me justifier de faire le boulot des catéchistes. Il se trouve que, malgré leur incroyable talent et leur grande compétence pédagogique (pour ceux que je connais), je crois que la transmission religieuse par l’école est vouée à l’échec, dans le cadre de l’idéologie scolaire actuelle. Au catéchisme scolaire, la tradition biblique n’est pas transmise, elle est apprise, comme le sont les mathématiques. Or la Bible, avant de s’apprendre – ce qui est nécessaire – doit d’abord, quand c’est possible, se transmettre.
La transmission
Pourquoi ? Ceci pour une raison simple : parce qu’on n’a jamais fini de la comprendre. En outre, le premier agent de sa compréhension, ce n’est pas le catéchiste, c’est l’Esprit Saint. Donc si on souhaite qu’elle soit féconde la vie durant, alors elle doit d’abord, en dépit de toute compréhension, habiter la mémoire. Mettre la parole de Dieu dans le coeur de ses enfants, c’est d’abord faire apprendre par coeur – l’expression a ici tout son sens – qu’ils comprennent ou qu’ils ne comprennent pas. Elle suppose une relation verticale et de proximité avec l’enfant, et le cadre familial facilite en outre la reconnaissance du caractère traditionnel et patrimonial de cette tradition.
Si bien que je peux à la fois comprendre les parents qui, venant demander par exemple le baptême de leur enfant, se défendent de vouloir lui imposer ultérieurement la catéchèse, afin de pouvoir « le laisser libre de choisir » quand il sera plus grand. Je peux comprendre, même si je sais tout le malentendu qu’il y a derrière le propos. Ces parents croient souvent – parce que telle est l’idéologie contemporaine en matière d’éducation – qu’une transmission verticale et systématique porte en elle-même un caractère autoritaire et manipulatoire : entre gavage des esprits et endoctrinement, pour reprendre rapidement la critique illichienne de l’école, appliquée aujourd’hui à la transmission.
En réalité la transmission des connaissances religieuses n’est que pur bénéfice pour l’enfant dans la mesure où cette transmission ne contraint pas de facto à une adhésion de l’intelligence ; comme on apprend par coeur une poésie, on n’est pas tenu d’adhérer à son « message ». Tandis qu’à l’inverse, un catéchisme tout ce qu’il a de plus scolaire, axé sur l’apprentissage, porte cette ambiguïté quant à l’endoctrinement. Même lorsqu’il ne revendique que l’enseignement de « valeurs » chrétiennes, ou même seulement d’un humanisme universel, il court le risque de la réduction idéologique. Même si cette idéologie prétend à l’universalité.
La réalité, c’est que les parents qui feront lire la Bible à leur enfant, et même l’apprendre par coeur, ne courent aucun risque, sinon celui de rendre leur enfant plus savant, plus cultivé, et sans doute aussi plus intelligent.
La pédagogie biblique
D’un point de vue plus spécifiquement chrétien, maintenant, le croyant que je suis s’en réfère aussi, pour faire des choix éducatifs, à l’Ecriture. L’évangile fait dire à Jésus que le grand commandement n’est autre que le Shema Israël (Mt 22,34-40) : Ecoute Israël, le Seigneur notre Dieu, le Seigneur est Un. Tu aimeras le Seigneur de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force. Ces paroles que je te donne aujourd’hui resteront sur ton coeur, tu les rediras à tes fils, tu les répéteras sans cesse, à la maison où en voyage, que tu sois couché ou que tu sois levé (Dt 6,4-7, traduction personnelle). Quelles paroles s’agit-il de transmettre ? Disons-le sans détour (qui peut le plus, peut le moins) : il s’agit de la Torah dans son ensemble. La Torah peut-elle faire l’objet d’une transmission intégrale à un enfant ? Cela parait difficile, surtout en un été. Mais j’avoue trouver que c’est un beau projet éducatif à long terme.
Transmettre, surtout quand c’est explicite, ne signifie pas faire abstraction de la pédagogie. Bien au contraire. Dans la tradition juive, cela a parfaitement été compris. Si bien que dans le cadre radicalement transmissif de la liturgie de Pessah, lors qu’on transmet aux enfants la haggadah sur l’exode et la Pâque, on leur enseigne la parabole des quatre fils. Cette parabole est une sorte de paradigme d’une pédagogie de la transmission de la Torah. Elle est fondée sur le fait que le commandement « Tu diras à ton fils » se trouve quatre fois dans la Torah. Quatre fois, pour quatre fils, c’est-à-dire quatre type de transmission différents.
On désigne par exemple comme le fils sage celui qui est concerné par le passage : « Et demain, quand ton fils t’interrogera, disant : quels sont donc ces édits, ces décrets et ces ordonnances que le Seigneur notre Dieu vous a prescrits ? », Tu diras à ton fils… » (Dt 6,20-21). La question est élaborée et relève notamment déjà les nuances entre édits, décrets et ordonnances. A l’opposé de ce premier cas, la parabole présente un fils impie (parfois aussi désigné comme méchant, ou hostile) parce que la question attendue paraît méprisante pour ce qui est du rite pascal ; puis un fils naïf, et enfin un fils qui ne sait pas demander. Car le commandement « Tu diras à ton fils » s’applique aussi à une situation, dans l’Ecriture, qui ne comporte pas de question préalable. Au-delà du cadre liturgique et des termes strictes de la parabole, on propose aussi parfois d’étendre le paradigme à un cinquième fils : celui qui n’est pas autour de la table, qui n’est pas là pour poser des questions. Mais on sort en réalité du champ de l’éducation pour poser la question du prosélytisme, c’est-à-dire d’une forme de « transmission » au-delà du cadre familial ou clanique.
Bref, je ne vais pas m’attarder sur cette parabole, sinon pour dire qu’elle vise à montrer qu’à chaque situation, à chacun des quatre fils, correspond une réponse différente à donner : ces réponses à donner, que nous présente la Bible par la voix du Seigneur, sont tantôt élaborée, autoritaire ou encore sur le mode de l’interpellation. On voit là que la tradition sacrée s’enseigne bien verticalement, de génération en génération, comme on transmet le nom de famille et la langue maternelle, mais que cette transmission doit être adaptée au type d’enfant. A noter qu’avoir un enfant a priori hostile à la tradition sacrée n’autorise pas à désespérer de la lui transmettre.
Au-delà de l’enseignement de la parabole, nous avons une leçon à tirer dans l’Eglise du contexte de cette transmission. Car ce qu’il se passe dans la famille au cours de la fête de Pessah, et qui est en grande partie tourné vers les enfants, n’est pas seulement de l’ordre de la tradition familiale. C’est pleinement liturgique. Chez nous chrétiens, il se pratique à l’occasion une transmission des aînés vers les plus jeunes, en particulier au cours de la prière en famille, plus exceptionnellement dans un cadre formel d’enseignement transmissif à la maison… Et puis il y a bien sûr la catéchèse. Mais à moins de me tromper, il n’y a aucun cadre proprement liturgique pour une telle transmission. A moins de considérer que les messes des familles et autres célébrations dédiées aux enfants en soient l’équivalent. Et même en s’y raccrochant, il reste que ces cadres sont flous : la transmission est peu ritualisée pour elle-même, et donc peu signifiante comme telle. Si bien qu’il manque, il me semble, un véritable cadre liturgique dédié à la transmission de la tradition, dans l’Eglise, impliquant aînés et plus jeunes comme acteurs d’une relation d’enseignement.
De même, on peut se répéter que la famille est une église en miniature, mais on ne peut alors que constater qu’il manque une liturgie chrétienne dédiée au cercle familial, à laquelle la prière informelle ou les grandes fêtes largement paganisées (et leur gavage de confiseries et de cadeaux) ne sauraient se substituer. Mais là on sort un peu de mon sujet.
Rétablir le chemin de la transmission
Je disais plus haut que le commandement de transmettre la tradition (dans son ensemble) était au coeur du Shema Israël, considéré par Jésus comme le plus grand commandement, auquel il associe celui du Lévitique : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Le fait que Jésus résume toute la Torah à ces deux commandements est, au passage, une première forme de pédagogie, mais qui ne se place pas ici sur le registre de la transmission : le contexte est un débat entre sage. Dans un même ordre d’idée, la tradition juive relate cette parabole : un étranger alla trouver Shammaï en disant : convertis-moi à condition de m’enseigner toute la Torah pendant le temps que je peux tenir sur un pied. Mais Shammaï le repoussa avec sa règle d’architecte. Puis l’homme alla trouver Hillel et lui fit la même demande. Alors Hillel répondit : Ne fais pas à ton prochain ce que tu ne veux pas qu’il te fasse. Toute la Torah est là, le reste n’est que commentaires. Maintenant, va et étudie.
Comme dans la réponse de Jésus sur le plus grand commandement, il y a cette idée que l’on peut « résumer » la Torah à une idée maîtresse, qui en donnerait en outre la clef de lecture. Jésus en propose deux : le Shema Israël et le commandement d’aimer son prochain. Hillel, en propose également deux : ce qu’on appelle la règle d’or et celui qu’il faut prendre garde à ne pas rater dans sa réponse : va et étudie ! Nous sommes déjà là dans une autre approche pédagogique. Mais il ressort aussi, de cette manière de faire, le caractère propédeutique d’un tel « résumé » de la Torah. En outre, la parabole invite à réfléchir sur le rapport entre la transmission et la foi : faut-il connaitre toute la Torah pour se convertir ? Sans doute pas. Mais se convertir conduit à l’étude et à connaitre toujours mieux la Torah.
Comme croyant, voulant marcher à la suite de Jésus, je suis de celui qui veut saisir la sagesse des commandements, étudier la parole de Dieu et ses commentaires, et être – bien que je ne sois pas un enfant – disciple de la sagesse biblique. Et comme père, me voulant consciencieux, je veux apprendre à mon fils la parole de Dieu. Mais comme je ne transmets là aucun patrimoine familial, n’ayant pas été élevé dans la foi, je convie en quelques sortes mon fils à mon propre apprentissage, le faisant marcher dans mes pas sur le chemin de la parole de Dieu.
Père et fils
J’ai donc naturellement commencé, pour lui transmettre les commandements, par lui enseigner le Shema Israël. Puisqu’il sait maintenant lire l’hébreu, pour rendre les choses un peu ludiques, je lui ai enseigné la citation du Deutéronome en hébreu. C’est tellement plus poétique ! L’idée n’était pas de lui transmettre seulement l’idée de ce commandement, mais ses mots exacts, par lesquels on accuse réception non seulement du sens, mais aussi de sa vénérabilité, de son autorité, et finalement, de sa sacralité. On me dira sans doute que la foi chrétienne est censée nous affranchir de la lettre au profit de l’esprit, mais pour que ce mouvement se fasse, ne faut-il pas d’abord pouvoir partir de la lettre ?
Alors, ceci fait, quelle chance de pouvoir dire à cet enfant de 9 ans : tu vois, ces mots que tu récites maintenant : ceci est le plus grand commandement, toute la révélation de Dieu est là. C’est ce qu’enseignaient Jésus, ses apôtres, ainsi que les sages d’Israël. C’est là le coeur de toute chose. Et plus tard, lui et moi pourront ensemble, sans doute, explorer les beautés mystérieuses de ce morceau de la Parole, s’il le souhaite et si, cette fois, c’est l’Esprit Saint qui l’y convie.
Mon fils et moi avons ensuite, plusieurs jours durant, égrainé les dix commandements, jusqu’à ce qu’il les sache par coeur, au moins sommairement. A son âge, comme ça, sans autre explication, cela ne lui est pas d’une grande utilité : il ne comprend pas la moitié de ce qu’il récite. Mais c’est néanmoins un trésor précieux dans lequel il pourra venir puiser, et que l’Esprit Saint rendra fécond, si telle est sa volonté. Pour paraphraser sainte Bernadette : je ne suis pas chargé de lui faire croire, je suis seulement chargé de lui transmettre. Il s’agit de remplir le grenier ; à partir de là, le semeur va pouvoir y puiser la semence et la sortir pour semer. Et moi, je serai ravi de l’accompagner dans cette autre démarche, si Dieu et mon fils le permettent.
En attendant, je constate tout de même que le commandement qu’il a le plus de mal à enregistrer est celui d’honorer son père et sa mère, et j’essaie de me convaincre que ce n’est qu’à cause d’une simple difficulté de vocabulaire.
Bonjour Pneumatis,
et bonne chance avec votre fils ! votre formule finale dit assez bien, sous forme humoristique, deux remarques que j’aimerais vous faire sur le sujet de la transmission de la foi.
Vous vous concentrez ici sur un contenu explicite, mais, si vous êtes un peu intéressé par les questions d’éducation en général, vous devez comprendre que le message seul ne peut suffire. L’enfant, comme tout un chacun, est parfaitement capable de faire le lien entre ce qu’on lui dit, et ce que vit réellement celui qui le lui dit. Mais je ne prétends évidemment pas que vous ne viviez pas votre foi ! je souligne juste cet aspect qui, de mon expérience de catéchiste, a souvent été un gros problème, avec des enfants dont les parents étaient ce qu’on appelle des croyants sociologiques.
Mais ceci m’amène à mon second point : il est possible que le catéchisme, dans votre paroisse ou dans l’école confessionnelle où vont vos enfants, soit ce que vous dites, mais considérez qu’il est indispensable que votre enfant reçoive le témoignage de foi de personnes autres que vous, ses parents (ce que devrait être le catéchisme). C’est indispensable, parce qu’un enfant ne peut pas se construire uniquement sur le modèle de ses parents, et qu’il aura donc besoin pour adhérer personnellement de découvrir que d’autres que vous adhèrent.
Pour le reste, j’aurais aimé que vous souligniez mieux l’originalité de Jésus quand il dit que l’amour du prochain est « le même commandement » que l’amour de Dieu, mais il est vrai que ce n’était peut-être pas le sujet principal de votre billet.
Bien fraternellement
oui, mais les filles servantes d’autel, hein, tu évites le sujet! :p #trollinside
@ Anon: Je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites, et c’est ce sur quoi on insiste le plus souvent. Lex orandi, lex credendi, lex vivendi… la catéchèse a valeur d’apprentissage en matière de prière, de doctrine et de façon de vivre. Là parents, pairs et tuteurs sont tous des acteurs indispensables. Le problème, c’est que dans le ministère de la parole on transmet toutes ces bonnes choses sauf la culture de la Parole elle-même. Et pour cause, c’est qu’hormis quelques milieux, on a grandement perdu cette culture de la Parole de Dieu.
Pour le reste, je reviendrai prochainement sur Jésus et le plus grand commandement. Mais vous avez raison, il y a là, dans le propos de Jésus, une association intéressante entre deux commandements, dont l’originalité est toutefois relative, dans le sens où ce rapprochement est aussi très présent dans la tradition juive. Ainsi R. Aqiva fut connu pour être celui qui enseigna : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lv 19,18), c’est là le grand principe de la Loi ! » (Nedarim 9,3). Il mourut martyrisé par les romains vers 135 de notre ère. Au moment de son exécution, à ses disciples qui lui demandaient quand il cesserait de prier, il répondit : Toute ma vie, je me suis tourmenté à propos de cette phrase, [Aime ton Dieu] de toute ton âme (Dt 6,4), c’est-à-dire même au sacrifice de ta vie ; je me demandais quand je pourrais obéir à ce commandement. A présent que cela est à ma portée, ne le ferais-je pas ? On dit qu’il expira en prononçant le Shema, et qu’une voix céleste lui dit : heureux es-tu, toi qui es choisi pour le monde à venir (TB Ibid.).
@ David: Vade retro troll… ne me provoque pas sur le sujet, hein ! :P
@ Pneumatis:
Vous avez raison, dans l’Église catholique, le rapport à l’Écriture s’était perdu, peut-être juste par réaction contre le protestantisme, ou plutôt pour ne pas sembler recevoir de leçons d’eux ? Il revient, quand même, je crois, même s’il n’a pas encore atteint le catéchisme des enfants. Personnellement, j’essayais toujours de leur faire lire les textes directement dans une Bible, au lieu de me contenter des ‘histoires’ re-racontées censément pour leur âge.
Pour l’originalité de Jésus à affirmer comme équivalents l’amour de Dieu et l’amour des hommes, je suis bien persuadé moi aussi qu’il ne l’a pas complètement inventé de rien. C’était plus ou moins « dans l’air », au moins pour une certaine tendance du pharisianisme, dont Jésus est selon moi héritier, et il n’est alors pas surprenant qu’on retrouve une affirmation similaire chez R.Aqiva peu de temps après. Si nous nous basons sur les seuls témoignages dont nous disposions, nous pouvons supposer que c’est quand même Jésus qui en a peut-être fait le premier l’affirmation la plus nette, encore que, dans la version de Marc (12, 32-33), le scribe avec lequel il s’entretient ne semble pas surpris outre mesure par cette association. Quoi qu’il en soit, je serai donc heureux de lire ce que vous aurez à en dire.
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Merci pour cet éclairage bienfaisant mais attristant pour ce que je peux vivre! Pour travailler en pastorale auprès des collégiens et plus grands, je constate leur ignorance des fondamentaux de la foi : autour de moi, on encourage uniquement à « vivre bien » avec ses copains et éventuellement on va dire que c’était pareil Jésus et les apôtres, on encourage à être gentil et au service (des plus pauvres?) mais on ne dit jamais que c’est par Jésus et son Esprit Saint… Et puis si une fois dans l’année, on va à Lourdes puis éventuellement à Taizé et là les bons souvenirs c’est les fous-rires etc.. Je sais bien qu’au milieu de toutes ces « animations » quelque chose peut passer mais on ne dit pas quoi ! Comme si après 12 ans, la catéchèse était finie, on a le niveau de connaissances pour la vie… Il y a 3 ans j’avais proposé de faire chanter un chant de l’Emmanuel : « Pour toi Seigneur », une enseignante catéchiste dévouée m’avait fait part de ses réticences car elle se demandait comment les jeunes pourraient comprendre l’expression « agneau vainqueur » qui est chantée dans le refrain…
Finalement je me demande si les parents ne se sentant pas capables, les catéchistes aussi se disent que les enfants et les jeunes ne sont pas capables d’accueillir cet enseignement…
Au sujet de cadre liturgique de la transmission, que pensez-vous de la profession de foi qui est souvent proposée et vécue vers 11-12 ans?
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